Comment DALIM ES en tant que solution packaging permet à Decathlon de construire des emballages gagnants ?

Decathlon conçoit et produit du matériel pour plus de 95 sports dans 70 pays. Sa mission est de rendre le sport accessible à tous, et ce avec des produits de bonne qualité. Cette société de 40 ans est en très forte expansion mondiale et vise une présence sur 140 pays. Pourquoi la marque a-t-elle choisi DALIM ES comme solution packaging ? Comment se prépare-t-elle à affronter ce défi sur le plan du packaging ? 

Nous en parlons avec Florent Lagant, responsable pour Decathlon de l'offre numérique autour du packaging.

Comment DALIM ES en tant que solution packaging permet à Decathlon de construire des emballages gagnants ?

Pourriez-vous présenter votre rôle, dans la stratégie de Decathlon ?

FL : Je travaille au sein de la Business Unit Packaging. Nous développons les packaging de vente, de transport, de regroupement, les notices et étiquetages (par exemple sur le textile). Mon rôle consiste à proposer une offre de services digitaux, par du développement ou de l'intégration. Ces services visent à faciliter la collaboration et rendre les processus efficients, à l'attention des clients internes et externes.

Nos clients internes sont les équipes de développement packaging (une quarantaine d'ingénieurs, une vingtaine de graphistes) qui travaillent sur la conception des nouveaux packagings, suivis par une équipe de production, pour lesquels nous devons maintenir des outils de collaboration efficaces.

Ces outils intègrent tous les paramètres du pack, depuis sa conception jusqu'à sa mise en production, en passant par la remise de prix, la validation de B.A.T. Et pour les clients externes, nous trouvons des solutions pour rendre le packaging ou la notice interactifs, par exemple.

Comment DALIM ES comme solution packaging vous aide-t-elle à atteindre ces objectifs ?

FL : ES nous aide à travailler l'aspect collaboratif. On utilise beaucoup ses fonctions de workflow. Auparavant, de nombreux échanges se faisaient de manière informelle, souvent par mail ; nous avions des validations qui s'effectuaient sur des choses imprimées ; il n'y avait pas de centralisation, pas d'historisation possibles.

DALIM ES nous aide à standardiser un processus et à le systématiser, en prenant bien compte de respecter toutes les étapes. Ensuite, il nous permet de capitaliser et d'automatiser une certaine partie des tâches, comme l'archivage, par exemple.

Historiquement, à Decathlon, le packaging a longtemps été délégué à nos fournisseurs. Puis nous avons créé une équipe packaging il y a une dizaine d'années. Cette équipe a très vite augmenté, créant d'abord des priorités sur la consistance et la performance du collectif, ainsi que sur la qualité de production. Le besoin d'optimisation des processus packaging est arrivé par la suite.

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Quels sont les arguments qui vous ont conduits à choisir DALIM ES en tant que solution packaging ?

FL : J'ai pas mal travaillé sur des comparatifs, et ce qui m'a séduit est sa polyvalence. On a d'un côté des outils qui sont très orientés packaging, mais ayant du mal à accueillir autre chose que la gestion d'artwork. Et d'un autre côté, des outils de BPM (Business Process Management, gestion des processus métiers), qui eux sont très orientés workflow, mais de manière uniquement administrative. 

Concernant le pack, la flexibilité de DALIM ES me permet de ne pas gérer uniquement des artworks mais aussi des documents techniques, des die-cuts (formes de découpe), des fichiers de prix, c'est donc un système plus ouvert. Son intégration aussi m'a paru plus simple que d'autres grands systèmes orientés vers le pack, qui sont plutôt fermés et peu ouverts à des technologies concurrentes.

Concernant le BPM, DALIM ES n'est pas un outil de BPM à proprement parler, mais il y arrive quand même. Et en plus de cela, il propose un ensemble de services d'automatisation qui ne sont pas possibles avec d'autres outils au standard BPMN (Business Process Model Notation, norme de notation de modélisation des processus métiers). Ainsi, DALIM ES permet non seulement la gestion du flux mais aussi sa transformation dynamique, pendant le workflow. 

C'est cet ensemble de raisons ; polyvalence, flexibilité, ouverture, solution complète, qui nous ont fait choisir DALIM ES comme solution packaging. 

Quel est l'impact de DALIM ES sur vos indicateurs clés ?

FL : Il est trop tôt pour parler d'impact sur les indicateurs-clés, mais pour nous, qui voulions standardiser nos modes d'échanges, on peut parler de capitalisation. De même, la standardisation du processus, même si elle n'est pas chiffrée, est un objectif que DALIM ES nous permet d'atteindre.

Ce que nous développons actuellement, et qui sera prochainement disponible, est l'aspect supervision, avec estimation du temps d'écoulement de chaque étape, son nombre de retours, son taux de qualité. Cela nous permettra d'être dans une démarche d'amélioration continue.

Nous ne pouvions pas le faire avant, faute de mesure de performance du processus. Grâce aux options proposées par cette solution packaging qu'est DALIM ES, comme Kibana, on peut désormais mesurer cette efficience. C'est un pas en avant qui va nous permettre d'obtenir de vrais gains de productivité. 

Quels seront vos prochains objectifs et comment DALIM ES peut-il vous aider à les atteindre ?

FL : Nous nous trouvons face à deux grands défis : l'environnement et la digitalisation, et cela ne concerne pas que le packaging ! 

Sur l'environnement, même DALIM ES peut nous aider, puisque c'est grâce à lui que nous allons organiser la collecte des Nos FSC. Nous utilisons le workflow configuré pour la validation des BAT : le fournisseur ajoute le logo FSC avec son numéro de certification sur l'artwork. 

L'autre gros enjeu est la digitalisation. La solution de gestion des actifs numériques (DAM) de DALIM ES permet de diffuser plus facilement et mondialement l'ensemble de nos notices, sur nos sites web et sites supports. Puis nous allons développer des flux pour des composants spécifiques, purement digitaux, sans équivalent papier.

Un packaging… sans papier ? Pouvez-vous en dire plus ?

FL : Oui, des notices, des étiquettes, etc. Pendant des années, les notices ont été des composants matériels, en format A4, plié et inséré dans le produit. Puis on réemployait leur maquette pour la mettre à disposition sur le web. On envisage aujourd'hui des notices purement numériques, ni A4 ni PDF, mieux adaptées aux smartphones, tablettes… réellement digital native.

En faisant appel à la réalité augmentée, par exemple ?

FL : Par exemple, et sans forcément aller jusqu'à des développements très complexes. Mais nous préparons effectivement ce genre de choses.

Avez-vous une dernière remarque à faire, sur le plan de votre relation client avec Galilée et DALIM SOFTWARE ?

FL : Oui, j'apprécie cet esprit d'ouverture dont je parlais au départ. Cela se traduit techniquement dans les outils, pour lesquels il n'y a pas de problème d'intégration, et cela se voit aussi dans le management de Galilée et de DALIM Software et dans nos rapports, avec l'ouverture à des interlocuteurs tiers. Tout va tourner autour du process packaging, et ils sont ouverts dans leur façon de travailler.

Merci à Florent Lagant pour cette interview !

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